Thierry Michel/ «Le Mégalomaniaque »

Quand le poète enfante les mots

Dans sa quête identitaire- ce qui est légitime – le poète lance des signaux contradictoires Né dans la grande métropole Chef d’anciennes colonies/ Fils d’esclaves révoltés/ Arrachés de l’Afrique/ Ayiti m’a grandi, chéri (p.

Jean-Claude Boyer 
Jeudi 8 juin 2017
Par Jean-Claude Boyer Jeudi 8 juin 2017
12 juin 2017 | Lecture : 2 min.
Dans sa quête identitaire- ce qui est légitime – le poète lance des signaux contradictoires Né dans la grande métropole Chef d’anciennes colonies/ Fils d’esclaves révoltés/ Arrachés de l’Afrique/ Ayiti m’a grandi, chéri (p. 17) Auparavant, puisque Thierry Michel baigne dans le royaume des sens, point étonnant que le poète laisse échapper : Mes mots éjaculent un souffle nouveau (p. 12) Remarquez qu’il aurait pu employer le verbe enfanter. L’effet eut été le même. Il a comme on dit au barreau des effets de manche : J’escalade la
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