En Amérique latine, les "remesas" (transferts) ont atteint 45 milliards de dollars en 2004

Du Mexique à l'Argentine, en passant par Cuba et Haïti, des dizaines de millions de Latino-Américains, parmi les plus pauvres, survivent grâce aux remesas. Ces transferts de fonds des émigrés, installés pour la plupart aux Etats-Unis, mais aussi de plus en plus en Europe, représentent la deuxième source de devises de l'économie mexicaine et la principale dans plusieurs pays d'Amérique centrale et des Caraïbes.

Jean-Michel Caroit/ Le Monde
Par Jean-Michel Caroit/ Le Monde
12 avr. 2005 | Lecture : 3 min.
C'est en grande partie grâce aux remesas que Cuba s'est remis de l'effondrement du bloc socialiste, qu'Haïti a résisté à près de vingt ans de sanglantes convulsions et que la République dominicaine a surmonté un séisme bancaire depuis deux ans. En 2004, les quelque 25 millions de migrants originaires d'Amérique latine et des Caraïbes ont envoyé 45,8 milliards de dollars à leurs familles, 20 % de plus qu'en 2003. Pour la troisième année consécutive, ces transferts familiaux ont dépassé la somme des investissements étrangers et des crédits de coo
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