Cela faisait des mois que le prix de la mangue n’avait pas fléchi. Cet infléchissement est enfin survenu avec l’arrivée du printemps.
Aviez-vous observé que pendant que la cerise oscillait entre cinquante gourdes et soixante gourdes- rarement le prix de la petite marmite s’élevait à soixante-dix gourdes -, jamais le prix de la mangue ne baissait ? La rigidité du prix de la mangue s’expliquait-elle du fait d’une demande inélastique ? Étant entendu que la demande élastique est celle qui est faite de mouvement, celle qui bouge. Le nombre de dem