Des chercheurs d’un peu partout dans le monde s’étaient réunis à la fin du mois d’avril à Port-au-Prince pour parler de développement urbain post-crise. À ce colloque, ils étaient pour la plupart des étudiants, des professeurs et quelques rares acteurs concernés par la question. Les grandes têtes de l’État avaient brillé par leur absence. Que l’on veuille ou non, plus de sept ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, Port-au-Prince s’étend. Le quart de la population du pays y est concentré. Et en un peu plus de 50 ans, la capitale e