De livre en livre, Margaret Papillon change de registre thématique. Projet qui serait irréalisable, n’était la détermination, à la fois intellectuelle et créatrice, et qui se joue des barrières en tous genres. On admire cette romancière qui projette sa vérité profonde sous une multitude de masques essentiellement féminins. Racontant l’histoire de deux jeunes prédatrices sexuelles (Nadine et Florence) aux prises avec un macho (Alain) à «plumer», «Innocents fantasmes», dont les intrigues – les magouilles – font rêver, s’inscrit dans le registre d