Peu de temps après ma nomination en 2006 comme correspondante à temps plein des Caraïbes pour le Miami Herald, une source m'a glissé le numéro de téléphone personnel du président René Préval. Je savais que je n'aurais qu'une chance d'utiliser ce numéro, et ce serait pour quelque chose de très important.
Quatre ans plus tard, le 12 janvier 2010, j'ai composé le numéro.
Il m'a fallu des heures avant que l’appel ne passe. Quand c’était fait, Préval enjambait les cadavres des législateurs et des employés du gouvernement qui avaient é