Mardi, 7 mars, il fait beau temps. Alors que le soleil brille de mille feux, les brises de ce matin font rêver. Cheveux mal coiffés, Magdala, cette mère dans la quarantaine, assise sur un banc devant la porte d’entrée d’une salle d’hospitalisation du sanatorium, n’est pourtant pas de ce monde. Le regard évasif, elle ne songe qu’à la nouvelle qu’elle vient d’apprendre. L’état de santé de sa fille qui a attrapé le bacille de Koch, la bactérie responsable de la tuberculose, s’est aggravé. « Il n’y a pas d’autre solution, le médecin m'a dit qu'il