On n’a pas eu la vingtaine de bandes que clamait la rumeur. Le budget réduit du comité du carnaval de Port-au-Prince a peut-être empêché d’atteindre les objectifs de départ. Sur le parcours, du stade Sylvio Cator à la rue Capois jusqu’au stand de Lamayòt, aussi maigres que les groupes musicaux, les bandes à pieds se font concurrence.
Entre les bons et les passables, la foule suit la cadence et s’attache aux meilleures. Raram no limit, grand ténor, assure. Le groupe du Bel-air innove. Ses chorégraphies sont un plus qui lui attire les carnaval