Quelque temps de cela, j’ai eu 18 ans. J’étais toute fière et heureuse de pouvoir dire enfin que j’aurai ma carte électorale. Après avoir atteint cette dite « majorité », gaie comme un pinson, je me suis dirigée vers le bureau de l’ONI à Babiole pour avoir celle-ci. C’était sans compter sur la lenteur et les mauvaises manières des employés des services de l’Etat.
Pour pouvoir accéder à la barrière, il fallait se battre, se fondre dans la foule, sauter l’agent de sécurité qui veut chasser tout le monde à coup de hurlements et de mauvais propo