Arrêté puis extradé vers les États-Unis début janvier, le sénateur élu de la Grand'Anse Guy Philippe appelle à la mobilisation et indexe le président du Sénat et quatre autres sénateurs de souche Lavalas qui ont, selon lui, la main trempée dans son arrestation. La voix éraillée, sans grande émotion, l’ex-chef des forces rebelles se rebelle et croit dur comme fer avoir été victime d’un enlèvement. « C’est un kidnapping net », soutient-il, dans un enregistrement audio devenu virale sur les réseaux sociaux, dépeignant les contours, les chemins par