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La problématique de l’art contemporain en Haïti

Le festival des arts urbains et des arts contemporains, FESTI-GRAFFITI, se tient à Port-au-Prince du 19 au 24 février. Cette réflexion de Sterlin Ulysse, historien de l'art et professeur à l'IERAH/ISERSS tombe à point nommé pour jeter un éclairage sur la problématique de l'essor de cette mouvance en Haïti

Sterlin Ulysse
Par Sterlin Ulysse
15 févr. 2017 | Lecture : 4 min.
Depuis le début des années 2000, la plasticienne Barbara Prézeau introduit dans le discours artistique en Haïti, le terme « art contemporain ». Elle en a fait de Mario Benjamin le chef de fil. Prézeau oppose l’art contemporain à l’art indigéniste qui domine l’art haïtien depuis 1930 et à partir duquel on a défini la modernité artistique en Haïti. Les artistes indigénistes traitaient des sujets locaux, précisément populaires ou paysans, avec les méthodes et les techniques de l’art occidental. Contrairement à Michel Philippe Lerebours qui sépare
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