Depuis le début des années 2000, la plasticienne Barbara Prézeau introduit dans le discours artistique en Haïti, le terme « art contemporain ». Elle en a fait de Mario Benjamin le chef de fil. Prézeau oppose l’art contemporain à l’art indigéniste qui domine l’art haïtien depuis 1930 et à partir duquel on a défini la modernité artistique en Haïti. Les artistes indigénistes traitaient des sujets locaux, précisément populaires ou paysans, avec les méthodes et les techniques de l’art occidental. Contrairement à Michel Philippe Lerebours qui sépare