Extrait de « L’amère patrie chérie » de Magaly Pélissier

Ne supportant plus l'incertitude, je m'écarte subtilement de ma famille pour entrer doucement dans cette chambre où les spécialistes s'efforcent de sauver Staël.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
08 févr. 2017 | Lecture : 2 min.
Ne supportant plus l'incertitude, je m'écarte subtilement de ma famille pour entrer doucement dans cette chambre où les spécialistes s'efforcent de sauver Staël. Je les observe en silence. Chaque visage montre à sa manière une révolte impuissante. Les muscles qui se contractent douloureusement, pathétiquement, ce corps de Staël perforée de tubes de drainage nécessaires à sa survie, ces êtres impuissants malgré leur science resteront longtemps gravés dans ma mémoire. Je m'approche du docteur Saint-Arnaud et pose une main suppliante sur son
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