Gonaïves, l’urgence environnementale

La ville des Gonaïves a connu en 2004 et en 2008, les pires inondations de son histoire. Des milliers de personnes ont été tuées, blessées ou portées disparues. Huit ans après, les survivants vivent toujours avec les séquelles des deux tragédies. Ils vivent aussi avec la peur de revivre le même scénario dans une ville des Gonaïves vulnérable.

Jodherson Cadet
Par Jodherson Cadet
27 janv. 2017 | Lecture : 5 min.
Amiel Aimable, un enseignant de la localité de Desfontaines, première section communale, vit avec les séquelles du sinistre de 2004. Toute sa famille a été emportée par les eaux. M. Aimable ne s’en est pas totalement remis de cette tragédie qui lui a ôté ce qu’il avait de plus cher. Dans ses témoignages, l’émoi, l’amertume et l’affliction sont toujours présents. « Les eaux avaient emporté ma femme, mes deux enfants et ma belle-mère. J’avais retrouvé le cadavre de mon premier garçon. Pour les autres corps, les recherches s’étaient révélées vain
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.