Le jeudi 19 janvier 2017, pendant que Aunondieu Louis, sénateur du Nord-Ouest, argumente que Jovenel Moïse a commencé dans la vente d’eau à Port-de-Paix (comme pour rappeler que l’homme d’affaires a débuté modestement, au plus bas de l’échelle), Valéry Numa relève que dans le cas de blanchiment d’avoirs, c’est à l’accusé de prouver la propreté de l’argent. Le sénateur Louis admet, en effet, que le fardeau de la preuve incombe au défendeur.
Le débat fait rage dans la presse et divise l’opinion. Les chiffres qui incriminent le président élu s