S’il n’a versé aucune larme durant notre entretien, Berto ne pouvait point cacher le chagrin qui l’habite depuis un mois. C’est-à-dire, depuis début décembre où son collègue de Bèl Plezi, Black Ez, est mort. En plus de sa voix qui est quelque peu terrée, il lui est arrivé aussi d’esquisser des gestes qui trahissent son état d’âme. « J’ai sincèrement le moral à zéro. C’est pas évident pour moi de traverser cette tragédie », confie-t-il, tandis qu’il se cache le visage de la main. « J’ai réalisé, ajoute l’artiste, cette méringue par obligation e