Le Nouvelliste (L.N.) : Stéphane Martelly, vous êtes peintre, poète et chercheure attachée à l’Université Concordia au Canada. Vous avez signé le 30 novembre dernier Les jeux du dissemblable: Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine aux éditions Nota Bene. Dites-nous de quoi ce livre est-il fait ?
Stéphane Martelly (SM) : Les Jeux du dissemblable (Nota Bene, 2016) est le titre de mon dernier essai. C’est surtout le nom d’une démarche intellectuelle, une démarche de création qui a duré plusieurs années. Il me fallait n