Stéphane Martelly : « …de la folie comme "absence d'oeuvre" »

Née en 1974 en Haïti, Stéphane Martelly vit, depuis 2002, au Canada où elle mène une double carrière de professeure et d'écrivaine. Essayiste, poète et peintre, elle est l'auteur, entre autres de «La boîte noire» Suivi de «Départs» et «Inventaires» (deux recueils de poèmes et «Le sujet opaque», une lecture de l'oeuvre poétique de Magloire Saint-Aude, un essai monumental sur l'un des plus grands poètes surréalistes haïtiens du XXe siècle. Elle vient de publier «Les jeux du dissemblable: Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine», fruit de plusieurs années de recherche. Nous l'avons rencontrée...

Dieulermesson Petit-Frère
Par Dieulermesson Petit-Frère
23 janv. 2017 | Lecture : 8 min.
Le Nouvelliste (L.N.) : Stéphane Martelly, vous êtes peintre, poète et chercheure attachée à l’Université Concordia au Canada. Vous avez signé le 30 novembre dernier Les jeux du dissemblable: Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine aux éditions Nota Bene. Dites-nous de quoi ce livre est-il fait ? Stéphane Martelly (SM) : Les Jeux du dissemblable (Nota Bene, 2016) est le titre de mon dernier essai. C’est surtout le nom d’une démarche intellectuelle, une démarche de création qui a duré plusieurs années. Il me fallait n
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