Eté 2003 – 90e anniversaire

Aimé Césaire, marqueur de mots

Le 25 juin 2003, l’écrivain fêtait ses quatre-vingt dix ans, un événement personnel mais fêté par tous ceux qui ont en commun l’usage de la langue française. Pour vous familiariser avec l’écriture de Césaire, nous avions choisi de déclamer, parmi les morceaux choisis par l’anthologiste Lylian Kesteloot, les petites pièces que sont La Maison Natale , Le Monde Nègre, La Mort de Toussaint Louverture, Négritude, Démission des Antilles et Parole d’Homme, et de présenter le Césaire, marqueur de mots et le Césaire, dramaturge et miroir de la Martinique.

Jean-Claude Boyer, Radio Plus
Par Jean-Claude Boyer, Radio Plus
16 janv. 2017 | Lecture : 3 min.
Ce qui frappe d’emblée chez Césaire, c’est le ton. La liberté de ton. Le ton de la fermeté. C’est un homme libre qui laisse éclater son humanisme. Qui revendique son appartenance à la communauté des hommes. Le langage est revendicatif en ce sens que le poète n’admet pas le sort fait par un groupe d’hommes à un autre groupe d’hommes. En cela, « Cahier d’un retour au pays natal» est un manifeste d’une rare sincérité et d’une densité remarquable. Le poète décrit le poids du passé colonial. En même temps, par cette dénonciation, il ouvre des perspe
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