La contribution des Haïtiens à la société québécoise

Le travail d’un chercheur, cela peut consister, à l’occasion, à changer les paradigmes. « Une place au soleil. Haïti. Les Haïtiens et le Québec » (369 pages), essai de Sean Mills, paru en août dernier chez Mémoire d’encrier, renverse ainsi les perspectives. Tout en établissant la relation entre la migration haïtienne et la politique québécoise, l’historien Sean Mills souligne la contribution des partants d’un pays du Sud pour le Québec, province d’un pays occidental.

Claude Gilles
Par Claude Gilles
10 janv. 2017 | Lecture : 5 min.
Par Claude Gilles Quelque huit décennies après l’établissement des premiers Haïtiens au Québec, l’historien Sean Mills consacre un ouvrage entier à ce peuple de migrants qui façonne son ascension dans la société d’accueil. Dans cet essai, l’auteur s’appuie sur une riche documentation pour aborder la manière dont les migrants haïtiens des années 1930 aux années 1980 ont marqué le débat sur les problématiques de cette longue période : langue, classe, nationalisme, racisme, sexualité, etc. Ces thématiques, pour le moins sensibles, sont explorée
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