Ceux qui ont pris l’habitude de fermer les yeux sur les frustrations, les révoltes parfois mal exprimées qu’engendre le lourd tissu d’injustices et d’inégalités sociales sont optimistes et disent que tout se passe bien. Tout va très bien. Il faudrait réveiller pour eux la formule ironique du regretté Emile Ollivier quand un fat sûr de lui ou un paresseux de l’analyse sortait en sa présence quelque fausse évidence. Il levait la tête et répondait : « N’est-ce pas » ?
Tout va très bien. N’est-ce pas ? Puisque Untel le dit. Mais celui-là, nous s