Il y en a qui ont attendu jusqu’au bout de la patience. Ils ont souhaité que le résultat de l’élection, entrevu dès le soir du vote, soit mis à plat. Que, pour la première fois, on renverse la table et qu’on prenne le candidat le plus présentable, celui de leur cœur.
Il y en a qui ont manifesté toute la journée de lundi. Encore une fois, ils ont lancé des appels, ils ont crié, vociféré leurs désaccords, ils ont réussi des rassemblements. Ils ont protesté et espéré en vain.
Ce lundi après-midi, le couperet est tombé. Rien ne changera da