Le boucan coutumier de la rue Monseigneur Guilloux ne va pas en diminuant. Le trafic impossible aux heures de pointe, les coups de klaxon rageurs et les voix tonitruantes des marchandes déambulant dans tous les sens n’arrangent rien. Dans ce marasme humain, Booz et Fils-Aimé, immortalisés au spray dans une fresque murale à l’entrée de l’Enarts. Derrière les étals, leurs regards posés, rappelant ceux qui ont achevé leur course, coule sur la populace affairée dans le traintrain quotidien. Booz et Fils-Aimé, deux icônes campées désormais comme les