OMAYRA ou l’idée du beau dans la terreur

Il y a des œuvres qui éclatent au visage comme un gaz concentré dans une bouteille. Comme une épidémie. Des œuvres qui vous vident l’estomac. Il y a aussi des artistes qui scrutent l’instant. Donc, la mort, comme l’a affirmé Michel Pruner dans l’une de ses œuvres, pour parler du théâtre comme art de l’instant. C’est de cette complicité que l’artiste metteur en scène, Daphné MENARD, parle dans sa dernière création « OMAYRA ou le chœur des abysses » présentée au 13e festival Quatre Chemins.

James Saint Félix
Par James Saint Félix
29 nov. 2016 | Lecture : 2 min.
L’écriture de Daphné est une irruption dramaturgique dans un premier sens qui recouvre nos yeux, nos esprits par des milliers de tonnes de boue et de cendre. Une écriture qui fait des victimes. Une écriture qui ne raconte en aucun cas l’histoire d’Omayra Sanchez : petite fille colombienne, restée coincée sous le toit de sa maison en novembre 1985 suite à une éruption volcanique. Une écriture qui n’immortalise pas le regard comme l’ont si bien fait les caméras du monde entier à cette époque. Ce n’est pas une quête d’une certaine beauté dans ce
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