L’ombre portée par la mort subite du général Nicolas Geffrard le 31 mai 1806, quatre mois avant l’assassinat de Dessalines, impose les germes de la nocivité et des divisions absurdes qui marquent la société haïtienne depuis lors. Notre vision du monde a perdu toute sa substance avec le mutisme qui s’est installé sur cette disparition subite, couvrant les voix de la raison appelant à faire la politique autrement. Cette réflexion se veut une méditation et un appel pour renouer avec une filiation, celle de la péninsule du Sud, et renverser les ima