La Grand’Anse n’est plus en mesure de se donner à manger. Le département, qui représentait le plus important grenier du pays, est à genoux. Les arbres fruitiers, les bananiers, les cocotiers se relèvent à peine près de deux mois après la catastrophe. La population, qui risque de faire face à une grave crise alimentaire, est de plus en plus dépendante des organisations non gouvernementales. L’avenir s’annonce plutôt sombre dans cette région où la vie reprend progressivement ses droits.
Jérémie retrouve peu à peu sa verdure. Les branches comme