Le dimanche 20 novembre dernier, ce n’est pas seulement en vue d’élire un président que des Haïtiens se sont déplacés pour jeter un bulletin dans l’urne. Ils ont aussi voté pour désigner des sénateurs dans tous les départements du pays, des députés dans certaines circonscriptions et, dans une rare municipalité, pour un maire et ses adjoints.
Toute l’attention est braquée sur le prochain président, mais il ne pourra pas gouverner s’il ne dispose pas d’une majorité homogène au Parlement, dans les deux chambres. En 2011, Michel Martelly est arr