Ce vendredi marque un mois, jour pour jour, depuis que le cyclone Matthew a frappé le pays. La Grand’Anse plus qu’ailleurs. Un mois plus tard, nous n’avons pas de bilan précis des pertes ni d'une évaluation correcte de l’aide distribuée aux sinistrés. Il y a des villes qui reçoivent beaucoup et des patelins encore ignorés.
Comme pour le séisme de 2010, nous payons le prix de notre méconnaissance de notre pays. Dans le grand Sud comme ailleurs, la cartographie est approximative, le découpage territorial une fiction, la représentativité des pouv