Existe-t-il, dans la littérature militante, une œuvre qui m’ait autant marqué ? À la sortie en Haïti en 1984 de «Mourir pour Haïti», roman de Roger Dorsinville, mon ami Simil, peintre de renom (et intellectuel de belle eau), m’a fait lire ce petit bijou. Non seulement parce que lors nous avions soif de liberté, mais aussi nous étions initiés à une littérature de combat, d’engagement. Roger Dorsinville, de son long exil dakarois, a autant sensibilisé l’Haïtien qui a dû fuir le pays natal que le militant haïtien de l’intérieur.
Dorsinville ava