Mon père et ma mère sont de la Grand’Anse, un département oublié, pétrifié, mais verdoyant, disposant encore d'une large couverture végétale, le principal grenier du pays. Maman m’a conté souvent sa mésaventure quand elle avait sept ans lors du passage du cyclone Hazel en octobre 1954.
Avant le cyclone Hazel et même après, la région conservait la verdure et ses variétés environnementales. La faune et la flore s'y épanouissaient dans une fête perpétuelle. Les épidémies n’ont pas eu de prise sur les habitants. Les visiteurs ou vacanciers s'y