Un matin sur le parvis de l'église tu vins vers moi
Avec l'innocence de tes dix (10)ans
Tu me tendis la main
En quête d'une pièce de monnaie
Je t'offris mon sourire
Tes yeux rieurs dégageaient la candeur, la naïveté
Malgré ta condition fragile, l'espoir en toi resplendissait
Chaque matin je te réconfortais de mon sourire
Tu virevoltais, tu étais heureuse
Tu te sentais une personne.
Le monde avait un visage moins hideux.
Comme un fil d'Arianne les liens se tissaient entre nous.
Je te voyais avec les yeux d'une mère,
Avec les yeux