Les petites marchandes paient le prix de la violence

(Syfia Haïti) À Port-au-Prince, les bandes criminelles imposent leur loi dans les marchés publics. Les petites commerçantes sont les premières victimes.

Vantz Brutus (Syfia Haïti)
Par Vantz Brutus (Syfia Haïti)
20 janv. 2005 | Lecture : 4 min.
L'année a bien mal commencé pour Mme Guy, une revendeuse de petits pains, soudée six jours sur sept à son misérable étal du centre de Port-au-Prince. La journée du 14 janvier était encore toute neuve quand la quinquagénaire a entendu les premiers coups de feu, échangés entre des policiers et des brigands au beau milieu des centaines de petites marchandes qui se pressaient déjà au marché. Effrayée par les cris et les détonations, Mme Guy a essayé de se mettre à couvert mais une balle l'a frappée en plein ventre... De telles violences sont de
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