Sécuriser l\'environnement scolaire dans les \"zones chaudes\"

L\'école, à Port-au-Prince, fait face depuis quelque temps à une situation particulièrement difficile. Au Bel-Air, dans la zone du Poste-Marchand, de la Cathédrale, à Delmas 18... l\'insécurité bat son plein. Des bandes armées sèment la panique prenant ainsi les établissements scolaires en otage. Parents, élèves, enseignants, directeurs d\'écoles s\'en remettent aux responsables des forces publiques qui n\'arrivent pas toujours à pacifier ces zones chaudes. Selon le ministre de l\'Education nationale, Pierre Buteau, des dispositions exceptionnelles ont été arrêtées et sont en voie d\'application pour permettre la reprise et la normalisation des activités scolaires dans ces quartiers.

Robenson Bernard
Par Robenson Bernard
13 janv. 2005 | Lecture : 3 min.
«C\'est un dossier, comme l\'opinion publique le comprend bien, assez délicat. L\'Etat, depuis la fin du mois de septembre, est engagé dans un bras de fer avec le banditisme. Et l\'école à Port-au-Prince, à travers toutes ses composantes (parents, élèves, professeurs, directeurs d\'établissements d\'enseignement), est totalement piégée par cette situation. Elle est prise en otage. L\'Etat déploie beaucoup d\'efforts dans cette lutte pour venir à bout de l\'insécurité, mais on n\'arrive pas toujours à sécuriser l\'environnement scolaire», a indi
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