Le jeune homme s'était laissé choir sur la chaise en face du bureau de Ouari. Il avait hagard, fatigué. Il avait l'aspect de gens souffrant d'une insomnie chronique. Quelqu'un en proie à des terreurs nocturnes, pensa Ouari. Il avait l'habitude reconnaître les gens souffrant de troubles du sommeil du à des hantises, des hallucinations, des persécutions comme il était coutume de dire chez nous.
-Monsieur Ouari... On m'a dit qu'il n'y a que vous qui puissiez m'aider. On m'a certifié que vous n'étiez pas un imposteur, un charlatan comme la plupart