Des écouteurs en permanence aux oreilles en dehors du parquet, se dressant soudain pour danser au rythme de la musique qu'elle écoute toute seule, Solaïda Pierre, scotchée ainsi à son baladeur, offre l'image d'une enfant repliée sur ell-même, coupée du monde. Aux abords du terrain, on dirait même une star capricieuse qui veut snober les autres.
Dès qu'elle s'équipe pour monter sur le parquet et entamer l'échauffement, son caractère change et elle devient tout simplement un amour à regarder jouer au volley-ball. Pas de débordement après le smas