MINISTRE STÉPHANIE

Je remarque ses escarpins bleus - parce que c'est ce que je regarde avant chez une femme. Puis sa démarche décidée. Ensuite son sourire éclatant et ses cheveux châtains brillants. « Excusez-moi », nous dit-elle avec un regard contrit. « J'ai été appelée au Palais et je n'ai pas eu le temps de vous en informer », explique la ministre du Tourisme comme pour se faire pardonner de nous avoir fait attendre. Ce n'est pas grave, me dis-je. Une interview avec Stéphanie Villedouin vaut bien cette petite peine.

Gaëlle C. Alexis
Par Gaëlle C. Alexis
11 mars 2013 | Lecture : 3 min.
En chemisier blanc et pantalon bleu gris, maquillage défait, la ministre a eu une longue journée de travail. Comme d'habitude. Il est déjà 6 heures p.m. ; dans environ une heure, elle va quitter son bureau à la rue Légitime, après avoir vérifié plusieurs dossiers importants. Ce soir il n'y a heureusement pas de dîner, ni d'apparition éclair à faire dans une réception pour le bien de son poste. Son assistante, Cassandra, de qui elle avoue ne pas pouvoir se passer, ne la quitte pas une seconde. Discrète mais efficace, celle-ci anticipe les gestes
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