Il arrive, on l’épie. Subtilement il retrousse les manches de sa chemise rose flashy et soigne son look endimanché. Sur la table où il nous reçoit, le barman met de l’ordre dans chacun de ses gestes. 1,60 m, Stanley a l’allure d’un sportif dans son pantalon noir (tenue professionnelle). Teint brun, visage familier, il hésite à nous accorder l’entrevue qu’il guette pourtant depuis plusieurs semaines. Et n’entend pas lâcher un mot sans le feu vert de son