Par Louis Carl Saint Jean
Petit, je prenais un plaisir immense à assister au merveilleux spectacle de la migration nocturne des oiseaux caressant délicieusement et passionnément le firmament port-au-princien sous l’éclairage argenté de la pleine lune. Un soir d’été, je devais avoir entre cinq et six ans, j’étais assis sur les genoux de ma grand-mère, sur notre petite galerie en bois du Morne-à-Tuff. À une heure avancée (entendez entr